LES PEINTRE^
il les.auroit promis rendre et restituer à leur volonté et première requeste. Et outre, re­congnoissent, confessent et declarent iceux sieur Foullon et sa femme que, pour par­venir à l'effect desd, transactions, led. sieur de Villiers auroit souffert plusieurs fatigues et peynes, emploié son temps, et svacathé pour eux par longue espasse de temps, de­laissé ses propres affaires, sans que, pour raison de ce, ilz luy ayent faict aucune re­compense; pour ces causes et considerations ct pour demeurer quicte envers led. sieur de Villiers et sa femme de lad. somme de quatre cens escuz emploiée pour effectuer lesd, transactions, peines et vacations par ledit sr de Villiers emploiées pour parvenir à icelles, de la preuve de quoy ilz quictent et relèvent lesd, sieurs de Villiers et sa femme, et aussy pour la bonne amitié et affection qu'ilz ont tousjours portée et por­tent ausd, sieur de Villiers et sa femme, de leurs bons grez et bonnes volontez, sans aucune force, persuasion, ny contraincte, recongnurent et confessèrent et confessent avoir donné, ceddé, quicté, transporté et delaissé du tout, dès maintenant à tous­jours, par donnation irrévocable faicte entre vifz, sans esperance de jamais aller ne venir au contraire, et pour la plus grande seurté de vallidité dud. don, promectent l'ung pour l'autre, et chascun d'eulx seul pour le tout, sans division, discution et fidéjussion, re-nonceans aux benefices et exceptions d'iceulx, - et encores lad. Watier à tous droictz intro-duictz en faveur des femmes..'... estre telz que une femme ne se peult obliger vallablement, respondre, ne intercéder pour aultruy, si­gnament pour et avec son mary, sans y avoir préalablement renoncé, aultrement qu'elle en peut estre restituée, garentir de tous troubles et empeschemens generalle­ment quelconques touchant et concernant leurs faictz, promesses et obligations seulle-
(1534-1650).                                    79
ment et de ceulx de lad. deffuncte Clouet, mère dud. sr Foullon, ausd. sr de Villiers et sa femme, ce acceptant pour eulx, leurs hoirs, six vingtz treize escuz ung tiers de rente annuelle en une partie, et les arrérages qui en sont deubz depuis le jour sainct Jehan-Baptiste dernier jusques à huy, aud. sr Foullon appartenant au moyen de lad. cession à luy faicte par lesd, dames reli­gieuses et couvent par lesd, transactions, à prendre en six cens soixante quinze livres tournois dc rente constituée par les prevost des marchans et eschevins de la ville de Paris k feu maistre François Clouet, le der­nier aoust 15 7 o, sur le. Clergé de France, par lettres passées par devant Courtillier et Janiart, notaires aud. Chastellet, l'original duquel contract de constitution led. Foullon a baillé ausd, sieur de Villiers et sa femme qui promectent luy en aider toutesfois et quantes que requis en seront. De laquelle rente de six vingtz treize escus ung tiers et arrerages lesd, sieur Foullon et sa- femme font lesd. sr de Villiers et sad. femme vrays acteurs, demandeurs, receveurs et quic-teurs, les oni mis et subrogez, mectent et subrogent du tout en leur lieu, droictz,
■ noms, raisons ét actions, pour en joir, faire et disposer par lesd, sieur de Villiers et sa femme, leurs hoirs et ayans cause, ainsy que bon leur semblera. Cestz don, cession et transport faictz pour les causes devant dictes et parce que la volonté desd, donna­teur a esté et. est d'ainsy le faire ;.....
Et moyennant ces presentes led. sieur de Villiers et lad.'damoiselle sa femme, de luy auctorisée, ont remis et quicté, remectent et quictent ausd, sieur Foullon et sa femme lad. somme de quatre cens escuz, ainsy paiée que.dict est, sçavoir : deux cens escus aud. couvent dud. Montmartre, et les autres deux cens escuz aud. hospital Sainct-Ger-
. vais, promettant icelluy sieur de Villiers